LE FOU DU ROI (6)

Aujourd’hui, j’aimerais vous parler d’un joueur légendaire, David Bronstein.

Il fut bien prêt d’être champion du monde en 1951 en faisant match nul 12 partout contre le grand champion de l’époque Mikkhail Botvinnik, il menait au score à deux parties du terme.

Ce qui me plait , c’est son style original. Dans les années 1990, il avait visité la Suisse et j’ai eu l’honneur de jouer une partie contre lui dans un tournoi blitz organisé par le Club de Bois-Gentil Genève. Malgré son âge, il avait gagné aisément le tournoi.

Par exemple voici un échantillon de ses recommandations quand , on est débutant ou joueur de club.

  1. Personne , pas même les Champions du monde, n’ont jamais pu étudier les échecs dans leur intégralité, mais chacun peut y jouer et en retirer beaucoup de plaisir.
  2. Les parties amicales devraient être jouées sur un tempo rapide, disons 15 minutes pour chaque joueur. Une demi heure par partie est une durée pratique et tout à fait suffisante pour un jeu créatif.
  3. Dans les positions tranquilles , la plus forte pièce est la Dame.
  4. Deux Cavaliers et un Fou sont approximativement égaux à une Dame , mais deux Fous et un Cavalier sont un peu plus forts.
  5. Il est impossible d’apprendre les ouvertures dans les livres mais, en combinant jeu pratique et étude théorique, on peut progressivement comprendre les plans stratégiques de base et les idées tactiques dissimulées derrière les pages des livres sur les débuts de partie tirées de la pratique des maîtres.

Ici une partie typique de son style

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